a.- S'il s'agit d'un avertissement (cf. art. 16a LCR), il n'y a pas d'effet autre que la «menace» d'une plus grande sévérité en cas de nouvelle infraction.
b.- S'il s'agit d'un retrait «d'admonestation», l'intéressé dispose d'un délai de six mois pour déposer son permis (au moment où cela le gênera le moins). Le retrait devra toutefois être purgé d'une seule traite. Si le permis avait été saisi par la police (par exemple à la suite d'une conduite en état d'ivresse), l'intéressé peut, dans ses observations, en demander la restitution provisoire et le redéposer ultérieurement, une fois la décision rendue. Cette demande est accordée si les faits essentiels du dossier sont clairs.
c.- S'il s'agit d'un retrait «préventif de sécurité», l'intéressé est immédiatement interdit de conduite automobile (dès qu'il a reçu la décision) et il doit déposer son permis immédiatement, par poste ou dans un poste de police.