Aller simple pour la section administrative du SCAN

Depuis le 1er mai 2012, Laurent Besancet épaule le Directeur du SCAN. Il est responsable de la partie administrative de l'entité, secteur informatique inclus. Fort de 30 ans d'expérience au sein de l'entreprise, ce manager présente aujourd'hui la partie administrative du Service cantonal des automobiles et de la navigation - SCAN et son fonctionnement. Rencontre.

Deux secteurs composent la section administrative du SCAN: véhicules et conducteurs-trices. Leurs activités diffèrent et sont menées par des équipes différentes. Laurent Besancet, chef d'orchestre en titre, coordonne et supervise leur articulation.

Bienvenue aux véhicules

Ce sont 14 collaborateurs-trices qui composent l'équipe. 9 femmes et 4 hommes œuvrent aux guichets, répondent aux demandes des client-e-s, organisent les rendez-vous d'expertises, établissent les permis de circulation, délivrent les autorisations pour transports spéciaux et s'occupent de la gestion des plaques, notamment. Chaque année, plus de 52'000 permis de circulation, de remplacement et à court terme sont réalisés et près de 47'000 client-e-s se rendent aux guichets.

Direction les conducteurs-trices

Le bureau des conducteurs-trices est composé de 6 collaborateurs-trices. Là, 4 femmes et 2 hommes répondent aux demandes des client-e-s concernant les permis de conduire, l'établissement de ceux-ci et la gestion et suivi des dossiers des 123'280 conducteurs-trices neuchâtelois-e-s. En moyenne, 15'000 permis d’élèves conducteurs-trices et permis de conduire sont délivrés chaque année.

Confiance est mot d'ordre

Et avec ses équipes, le responsable de section entretient une relation de confiance. "Je pense qu'un-e bon-nne manager-euse est quelqu'un qui sait montrer l'exemple, soutient Laurent Besancet. Il ajoute: J'aime connaître les processus pour pouvoir former en toute connaissance de cause. Maîtrise et exemple sont des éléments primordiaux selon moi". Malgré son emploi du temps chargé, Laurent Besancet tente de se montrer disponible et à l'écoute pour les collaborateurs-trices.

En effet, celui-ci se rend compte de l'importance de leur rôle. "En tant que chef-ffe-s, c'est un aspect que nous avons trop tendance à oublier", constate-t-il avec regret. Laurent Besancet a quitté les guichets administratifs il y a près de 20 ans. Il pense qu'il est essentiel qu'un-e manager-euse prenne parfois le temps de passer par la case terrain, se mette à la place du ou de la collaborateur-trice et fasse "un peu de ses tâches". Pourquoi? "Parce que c'est là qu'on se rend compte que ce n'est pas si facile", s'amuse-t-il.