Déjà 10 ans de présence du SCAN à Malvilliers

De par sa géographie et sa proximité avec une entrée/sortie d'autoroute, c'est Malvilliers qui a été choisi, pour accueillir le nouveau bâtiment du service cantonal des automobiles et de la navigation du canton de Neuchâtel (SCAN), il y a 10 ans. Si avant 2012, le SCAN était réparti sur 4 sites, dans le haut et le bas de la région, le SCAN ne fait désormais qu'un. Retour sur cette décennie vaudruzienne.

Si le SCAN a quitté ses anciens quartiers et s'est établi sur un seul et même lieu, c'est pour plusieurs raisons: réduire les coûts pour proposer des prix comparables à ceux des autres cantons suisses, se retrouver dans un lieu central du canton, faciliter la collaboration à l'interne, ainsi qu'évoluer au sein d'un bâtiment moderne et éco-responsable. Et alors, quel bilan global tire la direction du SCAN de ces objectifs visés?

Roulement de tambour…

"Extrêmement positif", déclare Philippe Burri, directeur de l'entité. Il ajoute: "Nous installer ici, dans ce bâtiment neuf, nous a permis de mettre en place des infrastructures de travail idéales. Notre objectif premier était celui de réduire les coûts et ainsi baisser nos émoluments à la moyenne suisse. Il a été atteint, en 10 ans. Comme prévu!"

En effet, il y a 10 ans de cela, les prix des prestations proposées par le SCAN se trouvaient nettement au-dessus de la moyenne du pays. "C'est la difficulté des petits cantons", confie Philippe Burri. En effet, le canton de Neuchâtel est 2 à 4 fois plus petit que ses voisins romands – à l'exception du Jura. Autre exemple? Neuchâtel est plus petit, en tant que canton, que la région de l'Oberland bernois, notamment. Et pourtant, malgré sa petite taille, son service automobile s'articulait sur plusieurs sites… multipliant ses charges et donc, le prix de ses services.

Direction Malvilliers

"La parcelle disponible était idéale en terme de surface, explique le directeur du SCAN. Sa situation routière aussi", ajoute-t-il.

Là, pas de nuisance sonore à considérer, en lien avec l'activité du SCAN. Comme l'équipe partait de zéro, il était possible de bâtir un établissement économe en énergie. Le bâtiment, tel qu'il a été pensé pouvait répondre à tous les besoins de l'activité et assurer une productivité optimale, le tout avec des places de travail ergonomiques. "Ce bâtiment, construit en 2012 et agrandi en 2017, n'a pas de défaut", affirme Philippe Burri. Il a en grande partie contribué à la baisse des émoluments. Grâce à lui, la population neuchâteloise paye ainsi significativement moins, comparé à il y a 10 ans.

Améliorations possibles?

"Son accessibilité en transports publics", répond Philippe Burri. Il explique que "pour l'instant, elle n'est pas satisfaisante, ni pour la clientèle du SCAN, ni pour les membres du personnel. Mais cette situation sera bientôt corrigée avec l'arrivée de nouvelles entreprises dans le périmètre de Malvilliers!"

En plus d'une amélioration en terme de mobilité, le SCAN va essayer d'optimiser encore sa production d'énergie électrique. Durant les prochaines années, l'équipe de direction du service automobile neuchâtelois souhaite analyser la possibilité d'augmenter sa surface photovoltaïque en exploitant les façades du bâtiment.

En terme d'activité administrative, le SCAN vise à ce que plus personne n'ait besoin de se déplacer jusqu'aux guichets pour réaliser des prestations administratives pures. L'équipe travaille donc à faire progresser chaque jour, son activité en ligne.